Cet article est une compilation de diverses recherches sur l’histoire de Viplaix. Il en est donc décousu. Les informations sont en effet éditées au fur et à mesure de leurs découvertes. Nous vous invitons également à l’enrichir en nous soumettant vos connaissances et/ou vos corrections à didier.mantz@orange.fr
Si les plus vieux vestiges aux alentours de Viplaix (Les Moutats et aux Fosses) remontent à la préhistoire (magdalénien), Viplaix fut édifié par les gaulois de la peuplade des Bituriges-Cubi.
L’étymologie du nom de Viplaix vient du romain. Lors de la colonisation romaine, le vicus désignait le village gaulois, tandis que le municipium, désignait un village de citoyens romains, et la colonia, un village de colons. On employait encore le terme vicus jusqu’au haut Moyen Âge pour désigner un gros village.
Ainsi,en 672, Viplaix s’appelait Vipplesiacum, puis Vipleis en 1327. Notre village devint Vicus Plexus en 1422, plexus signifiant « plié ». Pour certains ce serait la forme du bourg de l’époque en arc de cercle, pour d’autres le -pleis de 1327 serait une altération de plessis ou plaisse en vieux français, qui désignait une clôture de branches entrelacées.
Le plessage est une technique de construction de clôture faites d’entrelacements d’arbrisseaux vivants. C’est donc une "haie vive ». Il en resterait, à notre connaissance, quelques-unes vers Marcillat-en-Combraille.
A voir : http://www.haiesvives.org/html/plessage_des_haies.htm
Le premier écrit attestant de l’existence de Viplaix remontent à une charte délivrée par Childéric II, en l’an 670. Le bourbonnais relève alors des francs, qui ont la main mise sur Bourges et le territoire montluçonnais, depuis Gontran, petit-fils de Clovis, puis de Childebert II, roi d’Australie (574), à Dagobert 1er (628-638), jusqu’à Childéric II, qui unifia la Neustrie et l’Austrasie...
Le saviez-vous ?
Vers 1115 notre paroisse eu la première école du diocèse de Clermont où le prieur de La Chapelaude cède ses revenus contre une rente annuelle aux prêtres des deux églises de Viplaix… Tiens, vous avez bien lu deux églises/ Il y avait en effet Saint Martin (dont il nous reste le clocher) mais aussi Saint-Pierre… Mais où pouvait bien se trouver cette dernière, réputé détruite il y a bien longtemps… L’enquête est ouverte !
Source : le clerc séculier au moyen-âge (Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public) René Germain
https://books.openedition.org/psorbonne/25194?lang=fr
Dans le Dictionnaire Universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France datant de 1726, on trouve une description de Viplaix :
Viplaix dans le Bourbonnois, Diocèfe de Bourges, Parlement de Paris, Intendance de Moulins, Election de Montluçon, a 400 habitant. C’est une Parroiffe à quatre lieuës de Montluçon, terre à avoines ; les pacages buiffons & bruyeres . M. de Boüillon Duc de Château-Thierry en eft Seigneur.
M. de Bouillon (ci-dessus), dont on fait état dans ce dictionnaire, fut Emmanuel Théodose de la Tour d’Auvergne, duc d’Albret et de Bouillon, entre autres, et Seigneur de Château-Thierry depuis 1721. Né en 1638 et décédé en 1730, il était un descendant de Guillaume de La Marck, le fameux "Sanglier des Ardennes".
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[1] Pour en savoir plus : Le Lis et le Sanglier. L’histoire fascinante du Sanglier des Ardennes, par Olivier de Trazegnies, les éditions de l’arbre, 571 p, 2008.
et "Les derniers ducs de Château-Thierry", http://www.histoireaisne.fr/memoires_numerises/chapitres/tome_21/Tome_021_page_016.pdf